Les droits d'un être

Publié le par snark

Au diable ma fierté, à genoux je viens supplier,

Je voudrais juste que la justice soit un peu plus juste cette fois.

Au diable ma fierté, à genoux je viens supplier,

Car la justice a été injuste encore une fois.

C'est une tragédie, une nouvelle marche en arrière,

Cette partiale meurtrière justice a posé son gros cul sur les droits d'un être

C'est une tragédie, une nouvelle course à l'envers,

La justice a posé son gros cul sur les droits d'un être.

 

Si j'écris aujourd'hui, mes parents, mes amis,

C'est pour que vous sachiez que si j'ai tout perdu

Comme un chien je me suis battu

Pour mon droit d'exister,

Comme tout homme peut exister.

Ils m'ont laissé errer sans foi dans ma colère

Ils m'ont laissé sur le bord comme une serpillère

Ils m'ont laissé errer sans foi dans ma colère

Ils ont piétiné encore une fois les droits d'un être.

Et merde aux droits des êtres.

 

Si j'écris aujourd'hui, c'est que vous devez savoir qu'ils ne m'ont laissé

Que le droit de hurler

Ma douleur dans le vent.

J'ai perdu la plus importante de mes guerres

Pouvoir m'exprimer chaque jour librement.

Nous sommes des milliers le nez dans la poussière,

Des milliers qu'ils ont jeté dans ce cachot, ce piège à rats, cette misère

Des milliers à pleurer, Madame la Justice enlevez vos œillères,

Des milliers à mendier nos droits des êtres.

 

Mes amis sachez que mes mains se sont déchirées

Sur l'infranchissable barbelé

De cette machine inique qu'ils appellent justice.

La plus vieille des putes à la raie je lui pisse

J'ai cette envie de meurtre au fond de ma colère.

Je ne poserai pas de bombes, non ça me dégoûte

Il n'y a rien de plus bas, ces bombes qui arrachent les jambes et les bras.

Elles n'arracheront jamais le cœur de ceux qui n'en n'ont pas.

J'ai cette envie de meurtre au fond de ma prière,

Ils m'ont volé mes droits d'être, mes droits d'être.

Publié dans texte

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